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Les ateliers prospectifs

Les réflexions du Conseil d’orientation, les travaux du Colloque et les résultats du baromètre apportent une matière inédite pour comprendre les attentes des salariés-aidants. Mais il faut aussi proposer et agir. C’est le rôle des ateliers prospectifs que nous avons développés dans le cadre de l’Observatoire solidaire.

Conduits tout au long de l’année, ils réunissent ces acteurs de terrain essentiels que sont les membres du conseils d’orientation, experts, partenaires, salariés-aidants. Ils imaginent, construisent et proposent des approches innovantes pour une meilleure prise en charge par l’entreprise des salariés en charge d’une personne dépendante.

 

Les ateliers prospectifs 2024

En 2024, l’Observatoire solidaire capitalise sur les travaux menés en 2023 et lance de nouvelles études et expérimentations avec ses partenaires.

Comment valoriser les compétences transverses des salariés-aidants dans l’entreprise ?

Le but de ce groupe de travail : lancer une expérimentation sur la valorisation des compétences transverses des aidants en entreprise : une démarche opérationnelle, pratique et concrète.

Avec la participation de DRH, RRH, Responsables diversité, QVT, RSE, issus de grandes entreprises -Schneider Electric, La Poste, KPMG, URSSAF, La Mutuelle Générale-, l’Observatoire a organisé 4 séances de travail depuis janvier 2024. Cette initiative vise à valoriser les compétences développées par les salariés-aidants, les bénéfices qu’eux-mêmes peuvent en retirer et les avantages pour l’entreprise (amélioration de la performance, réduction du turnover, meilleure cohésion d’équipe, attractivité, considération des salariés).

En termes de livrables : 

Un questionnaire d’auto-évaluation des compétences, applicable à toute entreprise, permet aux employés de prendre conscience des compétences acquises et de dialoguer avec leur DRH. Cet outil est en cours d’expérimentation à La Poste.

  • Un référentiel des compétences transverses des salariés-aidants avec son mode d’emploi adapté au cycle de l’aidance et aux temps forts RH.
  • Une synthèse des préconisations et convictions du groupe de travail et le retour d’expérience de La Poste sont attendus pour la toute fin 2024.

L’ensemble de ces livrables fera l’objet d’un support de communication à destination des entreprises plus particulièrement des DRH fin 2024. 

Comment évaluer la santé des salariés-aidants ? 

Ce projet est réalisé avec la collaboration du centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal.

Le résultat de ce groupe de travail est la conception d’un outil d’auto-évaluation de la santé des salariés aidants. 

Cet auto-questionnaire prêt à l’emploi a reçu la caution médicale de Vihn Ngo, médecin du travail, directeur général du centre inter-entreprises et artisanale de santé du travail (CIAMT), également membre du conseil d’orientation de l’Observatoire solidaire des salariés-aidants. Il a également été validé par le professeur Olivier Beauchet de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal. 

Prochainement, un score sera associé à cet auto-questionnaire afin de l’intégrer dans les outils de médecine du travail. Un premier test du questionnaire sera mené dans les mois qui viennent en collaboration avec le CIAMT.

Si l’objectif premier de ce questionnaire est de contribuer à une meilleure prise en charge de la santé des salariés-aidants, il permet aussi à la médecine du travail de détecter une situation d’aidance chez certains salariés et de pouvoir ainsi mieux les accompagner. 

Par ailleurs, le questionnaire développé par l’Observatoire, sera aussi utilisé par le centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal dans le cadre d’une grande enquête tout début 2025 sur la santé des proches aidants.

Télécharger l’auto-questionnaire d’évaluation de santé



Comment mieux prendre en compte les besoins du salarié-aidant avec l’expérimentation de la coordination en entreprise ?

Dans le prolongement de ses travaux sur le tiers aidant, l’Observatoire solidaire s’est naturellement penché sur la question de la coordination des différents acteurs de l’aidance dans l’entreprise. Après un premier test mené en 2023 sur le terrain à Bègles, une nouvelle expérimentation a débuté en avril 2024 avec deux enjeux :

Comparer l’offre d’un coordinateur expert aux besoins réels de l’entreprise et évaluer son impact. 

Parmi les constats à mettre en avant : 

  • Le coordinateur est une solution pratique pour les RH d’autant plus pertinente dans le cas de salariés-aidants en situation de stress élevé.
  • Une formation et sensibilisation des responsables RH et des managers a tout son sens pour faciliter l’orientation des salariés concernés.
  • Dans les grandes entreprises, le service du coordinateur renforce encore les dispositifs existants. Dans les plus petites entreprises, les services du coordinateur sont d’autant plus essentiels que bien souvent il n’existe pas ou peu de ressources internes.

Déterminer l’utilité de ce service en fonction de la taille de l’entreprise, des modalités de fonctionnement et des facteurs de succès (communication, qualité de l’intervention, temps alloué, etc.). 

Le groupe de travail dont les travaux ont débuté en 2024 a réalisé une cartographie des ressources et de leur accessibilité dans l’environnement de La Mutuelle Générale. Les travaux vont se poursuivre sur la fin d’année et donneront lieu à la production d’un rapport de synthèse.

Quelles solutions pour le financement du tiers aidant ?  

Une étude a été réalisée par Franck Wismer, avocat associé du cabinet Avanty Avocats et membre du conseil d’Orientation de l’Observatoire, à l’issue de laquelle en juin 2024, des conclusions et préconisations sont parues sous la forme d’une note de synthèse et d’un rapport d’étude. 

L’étude a montré que l’aide au financement du recours à un tiers aidant est quasi inexistante. Elle présente par ailleurs un recensement détaillé, à jour, de toutes les aides destinées au couple aidant/aidé.

L’idée de cette étude consiste à proposer de nouvelles pistes pour financer le reste à charge du couple aidant/aidé et trouver un modèle économique qui puisse lors de l’identification d’un salarié dans l’aidance, déclencher et financer des aides adaptées et proportionnées, pour l’accompagner, comme cela est déjà le cas pour les droits qui s’inscrivent dans le cadre d’un congé maternité, par exemple.

Quels sont les profils sociaux-économiques des proches-aidants et des aidés ?

L’objectif de cette étude confiée à la chaire TDTE (Transition Démographique, Transition Economique) est de mesurer l’impact de l’aidance sur la santé, le travail et de caractériser les dimensions qui structurent la population aidante.

On distingue 3 profils d’aidants très différents :

  • Intensifs et intégrés : ils représentent environ 30 % des aidants.
  • Occasionnels et peu intégrés : ils représentent environ 50 % des aidants.
  • Réguliers et vulnérables : ils représentent environ 20 % des aidants.

Les aidants quotidiens travaillent en moyenne 5 heures de moins par semaine, et plus de 12 heures de moins pour 30 % d’entre eux. Les aidants actifs doivent répartir leur temps entre aide et travail. L’impact de l’aidance sur le temps de travail est d’autant plus fort que l’aidance est fréquente.

L’aidance dégrade légèrement la santé des actifs, beaucoup plus fortement que celle des retraités. L’entrée dans l’aidance a l’effet d’un accélérateur de la dégradation de la santé.

La dégradation de la santé des aidants est d’autant plus forte que le recours à des services professionnels d’aide est difficile. Les effets sur la santé et le travail des aidants sont moindres lorsque l’offre d’aide professionnelle est plus importante.

Télécharger la note de synthèse et l’étude complète 

 

Les ateliers prospectifs 2023

En 2023, l’Observatoire solidaire a conçu et commencé à expérimenter avec ses partenaires diverses solutions en faveur des salariés-aidants.

Avant de passer à une phase de déploiement ! 

Valoriser les compétences transverses des salariés-aidants dans l’entreprise 

Le but de ce groupe de travail : lancer une expérimentation sur la valorisation des compétences transverses des aidants en entreprise, dans un objectif de retour ou de maintien dans l’emploi, mais aussi de connaissance de soi pour les salariés. Une démarche opérationnelle, pratique et concrète.

Les 8 séances de travail ont permis d’aboutir à l’élaboration d’une première version d’un questionnaire d’auto-évaluation des compétences transverses à destination des salariés-aidants. Réalisé anonymement, cet auto-questionnaire peut aussi servir d’outil de dialogue entre le salarié et son employeur : il permet à la fois d’aborder le rôle d’aidant et d’identifier les compétences et aptitudes développées dans le cadre de cette situation. 

 

Informer sur l’aide que représentent les médecines complémentaires pour soulager le quotidien 

Les « médecines complémentaires », qui interviennent en complément de la médecine traditionnelle, peuvent représenter une aide pour ces aidants et répondre à leurs besoins en fonction de leur parcours d’aidance.

L’Observatoire solidaire a ainsi lancé un groupe de travail chargé d’apporter une solution concrète, pratique et utile afin d’améliorer la connaissance et l’information des salariés-aidants sur ces aides qui permettent de soulager leur quotidien. 

Ce groupe a rédigé un guide à destination des salariés-aidants et des entreprises

 

Proposer une coordination des différents acteurs de l’entreprise autour des salariés-aidants

Dans le prolongement de ses travaux sur le tiers aidant, l’Observatoire solidaire s’est naturellement penché sur la question de la coordination des différents acteurs de l’aidance dans l’entreprise. L’enjeu est de faciliter la circulation de l’information, afin de créer les conditions favorables pour que le salarié-aidant puisse se déclarer ou être détecté.

Depuis le mois de juin, La Mutuelle Générale expérimente sur le terrain cette coordination : un TCAPSA (Technicien-coordinateur de l’aide psychosociale aux aidants) est disponible pour les salariés de son site de Bègles, près de Bordeaux. 

 

Les ateliers prospectifs 2022

2022 : des initiatives et des projets pour passer à l’action ! Les membres du Conseil d’orientation de l’Observatoire solidaire ont choisi six mesures concrètes, à mettre en oeuvre dans l’année.

Valoriser les soft skills des salariés-aidants

L’aidance recèle de nombreuses opportunités pour les entreprises, tant l’épreuve s’avère formatrice. De l’organisation des rendez-vous médicaux à l’attention portée au confort de la personne, les aidants développent de multiples savoir-faire et savoir-être précieux pour leur employeur, que ce soit en termes de gestion de projet, de management ou de relation humaine

  • Permettre à ses collaborateurs, à travers un autotest, d’identifier les soft skills de leur vie personnelle, au sens large (vie d’aidant, compétition sportive, capacité à créer une communauté familiale ou amicale…), pour pointer des capacités professionnelles qui créent de la valeur, et aussi les outils de formation pour en faciliter la transposition au travail.
  •  Créer une formation des managers aux signaux faibles des soft skills et à leur prise en compte dans le développement des compétences.
  • Mettre à jour un process privilégiant concrètement les soft skills dans la mobilité interne, c’est-à-dire en minimisant concrètement l’impact opérationnel des hard skills.

Pilotées par Le Lab RH, catalyseur d’innovations en ressources humaines, ces actions seront menées grâce à la mobilisation d’experts RH et de chefs d’entreprises.

 

Recourir aux médecines complémentaires et alternatives

Le recours aux médecines complémentaires et alternatives (MCA) peut permettre d’améliorer la qualité de vie des salariés-aidants.

  •  Réaliser un livret pédagogique sur les bénéfices concrets des MCA auprès de salariés-aidants qui en ont bénéficié pour nourrir une première étape de sensibilisation, mais surtout de « déculpabilisation » (prendre du temps pour soi, pour être plus équilibré et pérenne dans son rôle d’aidant). Ce livret pédagogique pourra être complété par un guide sur la compréhension des MCA et un fléchage des associations d’aidants qui mettent en relation avec ces dernières.

Étudiants, salariés : la solution du tiers-aidant

Issue des recommandations de 2021, la mise en place d’un tiers-aidant doit faciliter l’accompagnement quotidien des salariés-aidants et des étudiants en situation d’aidance.

  •  Réaliser un guide d’information et de prévention à destination des étudiants en situation d’aidance. En collaboration avec Orange et les étudiants de la licence professionnelle Technicien coordinateur de l’aide psycho-sociale à l’aidant (TCAPSA) et le corps pédagogique de l’Université de Bordeaux. Une approche à la fois professionnelle et scientifique unique sur le sujet qui, à terme, a pour ambition de toucher toutes les universités de France !
  • Expérimenter la complémentarité entre les assistantes sociales et les TCAPSA au sein de la Direction Sud-Ouest d’Orange.

 

Les ateliers prospectifs 2021

En 2021, les membres du Conseil d’orientation, ont sélectionné deux grandes thématiques permettant d'animer les ateliers :

  • Les propositions pour mieux répondre aux enjeux financiers des salariés aidants ;

  • Les leviers pour permettre aux TPE et PME de s’emparer du sujet des salariés-aidants. 

A l'issue de ces ateliers, le Conseil d’orientation de l’Observatoire solidaire a formulé 10 recommandations pour permettre aux employeurs de réellement s’emparer du sujet et agir pour leurs salariés-aidants

Faciliter l’identification et améliorer la reconnaissance des salariés-aidants

  • Statuer sur une définition de l’aidant plus large que celle inscrite dans le Code du Travail depuis décembre 2019, trop focalisée sur le congé proche aidant, qui soit acceptée et reconnue par tous. Parallèlement, définir les critères universels qui permettent d’être déclaré comme aidant au sein d’une entreprise et d’une branche professionnelle.

  • Labelliser le statut de l’aidant dans l’entreprise pour mieux identifier les situations individuelles et accorder des droits spécifiques.

  • Faciliter l’identification de l’aidant dans un certain nombre de démarches administratives (ajout d’une une case « aidant familial » sur la déclaration d’impôts, le dossier Pôle Emploi, les imprimés de recensement ou les dossiers médicaux).

  • Prendre en compte les compétences acquises par les aidants durant leur parcours d’aidant dans le cadre de la Validation des acquis de l’expérience (VAE) ou a minima dans le système d’évaluation des compétences internes à l’entreprise.

Assurer l’information de l’ensemble des acteurs économiques des enjeux spécifiques à la population des aidants dans le monde du travail

  • Diffuser aux entreprises, et en particulier aux PME et TPE, une information packagée, mutualisée et gratuite, en s’appuyant sur les réseaux de médecine du travail, les experts comptables, les organisations syndicales, les fédérations et branches professionnelles, le tissu associatif et les collectivités territoriales.

  • Informer les équipes Ressources humaines de l’existence de dispositifs de soutien aux aidants déjà opérationnels (CESU aidants, fonds Haut degré de solidarité, etc.), qui peuvent être mis en place en concertation avec les partenaires sociaux.

Capitaliser sur les dispositifs existants et mieux les déployer

  • Assouplir les conditions de recours au Congé proche aidant (extension au-delà des GIR 1 à 3 notamment) et limiter les impacts négatifs de la prise de ce congé (intégration dans la période de cotisation du système de retraite).

  • Ajouter à l’arrêt de travail un nouveau motif lié à l’accompagnement d’un proche en situation de dépendance.

Faciliter l’accompagnement quotidien des salariés-aidants en œuvrant à la mise en place d’un « tiers-aidant » dans l’entreprise

  • Inciter les entreprises à avoir recours à des métiers de coordination du type TCAPSA (Technicien-Coordinateur de l’Aide Psychosociale aux Aidants), mutualisables pour garantir un accompagnement dans le temps et une optimisation des dépenses.

  • Mettre en place des outils de financement du recours à un « tiers aidant » (régime d’exonération de cotisations patronales, contrat collectif de protection sociale, plan d’épargne dépendance, etc.).

Les ateliers prospectifs 2020

Installer la problématique des salariés-aidants au cœur de l’entreprise ; sensibiliser le corps social et outiller les relais ; informer sur les droits existants et ouvrir des droits spécifiques à l’entreprise. Pour une meilleure prise en compte des salariés-aidants, 3 axes ont guidé les préconisations pour les traduire en 12 actions concrètes.

Installer la problématique des salariés-aidants au cœur de l’entreprise 

  • Formaliser un engagement au niveau des instances dirigeantes et le faire connaître, notamment auprès de la ligne managériale. Pour créer une dynamique de confiance propre à libérer la parole des salariés et la bienveillance du corps social, il revient au COMEX d’être exemplaire et d’engager toute l’entreprise en faveur des salariés-aidants. Les relais naturels de cette nouvelle approche seront les managers. A charge pour eux de s’en emparer dans leurs prises de paroles internes et externes.

  • Signer un accord en faveur des salariés-aidants avec les partenaires sociaux. Validé et signé par les partenaires sociaux, l’engagement d’entreprise en faveur des salariés-aidants gagnera en force d’expression et d’action.

  • Soutenir des initiatives et/ou des associations qui œuvrent à améliorer la situation des aidants en entreprise. Qu’elles soient individuelles ou associatives, toutes les initiatives sur le sujet des salariés aidants doivent être entendues et encouragées.

Sensibiliser le corps social et outiller les relais 

  • Proposer une formation de sensibilisation aux directeurs et managers de proximité. Pour jouer pleinement son rôle auprès d’un salarié en situation d’aidant, le manager de proximité doit être sensibilisé à deux niveaux : le comportement approprié à adopter ; la connaissance des démarches d’accompagnement et d’actions existantes.

  • Définir des process et modalités de prise en compte des cas individuels confrontés à la situation. Un salarié qui se déclare en situation d’aidant doit être vu comme une alerte. Déstabilisation, pression, crise personnelle potentielle… Pour le prendre en charge rapidement, la chaîne des intervenants et de leurs responsabilités respectives doit être parfaitement définie.

  • Identifier et animer un réseau de relais internes/référents au service des salariés-aidants. A chaque entreprise de définir ses référents et relais les plus efficaces en fonction de sa gouvernance des sujets de diversité et d’inclusion. La bonne information est un élément clé du climat de confiance nécessaire à la déclaration des salariés-aidants.

  • Encourager le mécénat de compétences au profit des associations qui aident les aidants. Si l’entreprise dispose d’un dispositif de mécénat de compétences, il peut et doit être mis à profit des associations qui soutiennent les aidants.

Informer sur les droits existants et ouvrir des droits spécifiques à l’entreprise 

  • Créer un certificat de salarié-aidant qui constitue une reconnaissance formelle de la situation particulière des salariés concernés. La confiance, c’est la clarté. L’entreprise doit définir les conditions qui rendent un collaborateur éligible au statut de salarié-aidant.

  • Editer un guide du salarié-aidant intégrant les droits existants et l’information connexe. Pour les nouveaux aidants, l’information sur leurs droits et les dispositifs existants est un appui essentiel. Pour être complète, cette information doit aussi préciser ce que propose l’entreprise et la façon d’en bénéficier.

  • Donner accès à une formation aux gestes de premiers secours et médicaux pour les salariés-aidants. Ce point est trop souvent négligé alors qu’il est capital dans la nouvelle vie qui attend les aidants. Certaines associations proposent une telle formation, mais l’entreprise peut aussi l’anticiper.

  • Mettre en place des dispositifs d’aménagement du temps de travail, sous différentes formes (jours de répit, dons de RTT, aménagements d’horaires…). Autant d’aménagement nécessaires pour assurer confort et répit aux salariés aidants.

  • Souscrire à un dispositif de soutien extérieur (ligne d’appel, aide à domicile, plateforme de services…) pour ses salariés-aidants. Le salarié-aidant a besoin d’être conseillé (droits, démarches administratives…), mais aussi accompagné (présence, aide à domicile…). C’est en l’aidant qu’il pourra se ménager et continuer à s’investir dans sa vie professionnelle.

 

« Face à l’urgence de mieux prendre en compte les salariés-aidants dans l’entreprise, les dispositifs réglementaires actuels ne suffisent pas. Il nous faut être souples, agiles et force de proposition pour faire avancer les choses, sur le terrain et par la pratique. »

Benoît de Saint-Aubin
Membre du Conseil d’orientation et Directeur QVT d’Orange